vendredi 26 septembre 2008

On ne change pas...

... une équipe qui gagne. Dernier bain de soleil au bureau pour Patafix!, Gros-rat et Double-de-PV, avant de partir en vacances chez "Grand-mère" pour le week-end. Seul Petit-marron n'est pas de la fête, car il nous est impossible de le localiser. Il faudra penser à lui coller une puce pour détection GPS à celui-là !

jeudi 25 septembre 2008

La petite concierge















Un chat à la maison est comme une alarme de détection de l'arrivée du facteur. Patafix!, qui passe son temps à guetter tout se qui se trame (au dedans, au dehors, mais aussi dans l'actualité internationale, n'est-ce pas?) caresse une curiosité tout particulière à l'endroit du préposé de La Poste. Dès que notre facteur gare sa voiture jaune, notre diablotin fait irruption d'on ne sait où, à fond la carcasse, saute sur le bureau sans précautions, piétine le clavier de l'ordinateur sans ménagements ("ùlmi;hkqa"), foule la paperasse en l'envoyant valdinguer, se campe sur le rebord de la fenêtre et rive ses grands yeux sur notre barbu à sacoche qui grimpe péniblement la côte. A ce moment, je comprends que le courrier est là et qu'il va me falloir signer quelque reçu.
Ensuite seulement, nous pourrons reprendre une activité normale et productive, attaquer un marron rétif ou gratter la bonde du lavabo du bureau par exemple.

dimanche 21 septembre 2008

2e rencontre avec Noisette






















Tout a commencé par une banale petite sortie d'inspection des tas de pommes pourrites, on ne sait jamais, ça pourrait attirer des bebeuttes amusantes à croquer : mauvaise pioche, les zonzons qui volent et les crincrins qui gigotent avaient dû partir en week-end.















Et puis soudain, depuis le cerisier, quelque chose a attiré l'attention de notre lynx à l'autre bout du jardin, et il nous a fallu courir derrière l'animal en laisse.

Encore une rencontre glaciale entre Patafix! et Noisette, la chatte réglisse-menthe de nos voisins. Noisette est placide et patiente, mais non dénuée de sournoiserie tout féline.
Notre sapajou, pourtant si sociable avec les humains, ne supporte pas la concurrence sur son territoire et, n'eût été le cordon ombilical d'acier torsadé que je m'accroche à la ceinture et qui me relie au harnais de Patafix!, notre fifille n'aurait fait qu'une bouchée de son aînée. Au demeurant, notre bestiole a failli s'étrangler plusieurs fois en tentant de bondir sur l'adversaire à poils longs et en étant stoppée net dans son vol comme lorsque Superman se prend dans le nez un mur invisible. Parfois, fifille se retourne vers moi et me lance un regard d'incompréhension : « Mais pourquoi tu ne fais rien gros sac ? Pourquoi tu laisses faire? Miiih! Pourquoi tu m'empêches de la courser et de lui mordre les oreilles à cette rombière ? ».

L'agent Noisette, après plusieurs vaines tentatives de notre chasseuse de lui sauter au colbaque, comprit l'intérêt qu'elle pouvait tirer de la situation, et sortit de sa réserve pour narguer et provoquer le sergent Patafix! retenue au bout de sa laisse. Là, ça devenait injuste, et je n'allais pas livrer ma petite chevrette captive et impuissante en pâture au loup Noisette. J'ai donc lâché du mou afin de rétablir un certain équilibre entre les forces tactiques en présence sur le terrain des opérations, mais avec toujours en mire le projet de signature d'un traité sinon de paix, du moins de non-agression des deux états voisins. Cette fois-ci, à Camp David, les deux fifilles ont réussi à se tenir à un mètre l'une de l'autre sans s'agresser ni détaler. Ce fut de courte durée, mais aurait encore été inenvisageable à leur dernière rencontre. Nous progressons, et finirons par recevoir le prix Nobel.

samedi 20 septembre 2008

Collée au plafond















Si Fifille grimpe partout et adore se percher au plus haut, elle n'avait encore jamais eu l'occasion de contempler la vie depuis les hauteurs du plafond bas de mon bureau. Voici chose faite, le temps de calmer la bête après une violente attaque griffue contre mon appendice nasal, menée en représailles de l'interdiction de lacérer mon pantalon. L'exercice l'a étonnée, le but fut atteint et les griffes rentrées.

vendredi 19 septembre 2008

Cassoulet, torchon et PV






















Reçu hier une commande d'excellentes conserves de cochon noir du pays basque (celui qui a une tête de bad boy et qu'il vaut mieux appeler « Monsieur » si l'on ne veut pas être celui des deux qui finira en morceaux dans des boîtes de fer blanc), mais aussi de canard du Sud-ouest (celui dont le cholestérol paradoxal est gage de longévité). Une boîte de cassoulet avait tellement morflé durant le transport que le bon coulis de fayots à la graisse suintait par une pliure. Mais heureusement le service (à moustaches) d'hygiène est arrivé sur les lieux à grands pas, et a vérifié pour nous que le produit n'était pas gâté.






















En cadeau avec la commande, outre un béret basque orné d'un cochon noir, il y avait un drôle d'essuie-mains circulaire ourlé de vichy rouge qui fut immédiatement accaparé par la petite bouffeuse de cassoulet. Plus moyen de l'en séparer, évidemment, il est à moi, à mouah, à mouaaaaaaaah!!!












La soirée s'est terminée par la naissance d'une amitié indéfectible, mais contre nature, entre un ouistiti et un double de carte-amende de stationnement impayé. La scène de cette adoption fut d'une telle sentimentalité que nous en eûmes larme à l'œil et trémulation à la commissure.

jeudi 18 septembre 2008

Un grand classique...

... "l'ombre chinoise à la vigne". Lulu et Astibloche s'y étaient prêtées de bonne grâce. C'était donc le tour de Patafix!, qui l'a jouée simple et sobre, mais la moustache fine et déliée.

mercredi 17 septembre 2008

... et zapminette !

A la suite du précédent post, un commentateur anonyme et sournois posait la question perfide « Mais qui allume la télé ?». Certes, il me faut bien répondre que je suis le coupable. Cependant, ce n'est pas moi qui manipule la zapette. En voici la preuve.

lundi 15 septembre 2008

Télégobeuse...















Il faut bien le dire, quelque chose me désole chez Patafix! : son attrait irrésistible pour les émissions de téloche les plus stupides. Fifille mate les navetons avec délice, mais préfère les écrans de pub, non parce qu'ils vantent le fondant de tel jambon ou que l'on peut parfois y voir certains de ses congénères bâfrer des pitances de qualité, mais simplement parce que les images y défilent plus vite et le montage y est plus hypnotique. Heureusement, mon crapaud est peu assidu, et quand les programmes sont vraiment trop lents, il pique du nez.

samedi 13 septembre 2008

Chers amis, bonjour!






















Notre ami Nicolas Stoufflet, venu animer le jeu de France Inter en Lorraine, nous a fait le plaisir d'une visite, histoire de pétuner un brin devant une tasse de thé. Patafix! n'était pas trop impressionnée mais aurait bien voulu être sélectionnée au Jeu des 1000 croquettes. C'est certain, elle aurait brillé sur scène et aurait réclamé le Banco, puis le Super. Par dépit, elle lui a fait le sac, histoire de lorgner sur les réponses aux futures questions du jeu, avant d'attaquer sauvagement une chenillette nettoie-pipe qui rampait tranquillement sur le parquet.

vendredi 12 septembre 2008

jeudi 11 septembre 2008

Fifille recherche une facture

Une fois n'est pas coutume. Voici une petite vidéo de Patafix! qui a décidé de m'aider dans la recherche d'une facture égarée.

lundi 8 septembre 2008

Nouvelle photo officielle






















Un bon coup de retouches et de nettoyage, quelques collages, une séance de recolorisation, et voilà un beau portrait de la bête en pirate informatique.

dimanche 7 septembre 2008

Sakhmet, déesse-chat.

Pose hiératique pour impressionner les paparazzi, puis lecture des grands titres de la presse internationale avant décisions géostratégiques d'importance.

samedi 6 septembre 2008

Re! ... le bain.

Commentaire de ma frangine : « Ce qui est bien, c'est que tant que l'ADSL du gros est en carafe, on n'est pas obligé de bien se coiffer pour le bain de Patafix! ». Raté!!

mercredi 3 septembre 2008

Hier soir, y'avait bain...















Pas une trempette luxueuse au lait d'ânesse et aux huiles essentielles, ni une baignade estivale sous les ressauts d'une cascade tropicale, non non, Patafix! a dû subir le bain médical bi-hebdomadaire qui lui est indiqué pour soigner sa mycose dorsale. 20 ml d'énilcozanole par litre d'eau tiède devant venir à bout de son tricophyton mentagrophytes (c'est peut-être un autre champignon, mais celui-ci a un beau nom). Bref, autant dire une baignade ultra-sportive de compète.
Heureusement ma frangeotte était venue en renfort. Je cramponnais la bestiole pendant que Sophie la noyait sous les flots tiédasses de la solution miraculeuse du Docteur Janssen (moi j'aurais prescris de la Jouvence de l'Abbé Soury, mais je ne suis pas véto, hein.)















La pauvre minette se transforme alors en diable hérissé de mille crêtes punk, se débattant comme un possédé en plein exorcisme et éructant des jurons en araméen mettant en doute la probité de ma génitrice. Nous, en bons tortionnaires rompus aux roueries de la clientèle, nous poursuivons notre tâche détestable sans sourciller.
La bête est ensuite laissée à elle-même, après un simple essorage. Patafix! déteste ces séances et tous nos mots d'explications restent vains devant sa prostration. Quand le produit a suffisamment agi, nous bouchonnons la petite minette toute tremblante qui continue à faire grave la tronche.
Pour se venger, la nuit, Patafix! a attrapé une grosse araignée à qui elle a fait subir tous les outrages, avant de la croquer bruyamment.