jeudi 30 septembre 2010

Cryptozoologie



Ce matin, il y avait une trace d'animal sur mon bureau. Une marque de patte assez nette. Mais quel bestiau a-t-il pu s'intéresser à ma comptabilité ? Après de longues recherches grâce à un logiciel de reconnaissance d'empreintes digne de ceux que l'on voit dans les séries américaines, le doute s'estompa et les certitudes s'affinèrent : il ne put s'agir que d'un jeune diable de Tasmanie atteint de mutation podique. Et que savons-nous du diable de Tasmanie ? Qu'il vit en Tasmanie. Qu'il a une fourrure noire avec une éventuelle tache blanche sur le poitrail. Qu'il chasse de nuit, aux abords des zones urbaines.
Mais, allez-vous demander, que faisait donc un diable de Tasmanie à Dommartemuche ? Et bien nous vous renvoyons la question (mais persistons à penser qu'il fut attiré par les croquettes-à-chanter-comme-Céline-Dion...).

Patafix était fort contrariée. Les visites nocturnes de Gros-blanc, c'est déjà inacceptable, mais si l'on est envahi de diables de Tasmanie, on peut s'attendre au pire. Demain, un troupeau de gnous ou une harde de phacochères en rut ? Et pourquoi pas une tribu de bonobos en résidence d'artistes ? Un banc de méduse échoué sur la terrasse ?

vendredi 24 septembre 2010

L'Equinoxe



Il nous l'ont encore collé à un moment où on ne l'attendait pas du tout, l'équinoxe. Hier il faisait beau et chaud, et ce matin, Plaf ! Ils nous l'ont mis cette nuit l'équinoxe, en douce. Du coup, toute la pluie qui se retenait en se tortillant s'est lâchée d'un seul coup en plein sur notre tête. Bon, on la comprend la pluie, elle n'avait pas envie de se faire du mal aux organes internes, mais quand même, il y a des usages. Non, ce qui est vache, c'est de ne pas nous avoir prévenu que cette année, l'équinoxe aurait lieu cette nuit. Remarquez, les mulots non plus n'ont pas été prévenus, alors le handicap est partagé.



Alors nous avons décidé de réagir, et de rédiger une récrimination à l'adresse de Météo-France, et précisément à celle de Monsieur François Jacq, Président-directeur général de la société qui a "toujours un temps d'avance".

Cliquer sur la photo pour accéder à la lecture :

dimanche 19 septembre 2010

Encore Noisette!



Pff! Cette peste de Noisette est encore venue nous narguer. Là, sous notre museau, à portée de griffes. Nous avons décidé de ne pas nous battre comme une chiffonière, mais n'avons pu réprimer force grondements sourds et grognements gutturaux. Noisette jouait sa starlette des faubourg - parce que je ne vaux pas mieux ! - à coups de frotti-frottas sur notre muret. Une honte!

dimanche 12 septembre 2010

Une carrière à Las Vegas

Lors de notre escapade du week-end, nous avons trouvé des croquettes promettant de faire "chanter votre chat comme Céline Dion". Bien que légèrement sceptique quant au pouvoir prétendu de ce produit-miracle, nous n'avons pas hésité et avons rapporté la douceur à Patafix!, qui s'est jetée dessus en rêvant d'une carrière à Las Vegas, de grandes robes à paillettes et d'un mari nommé René-la-taupe.



Eh bien, chers lecteurs, aussi incroyable que cela puisse paraître, la magie opéra et le miracle advint! Que l'on en juge par les preuves que je produis ici, mettant quiconque au défi de me dire quel extrait est chanté par Madame Dion et lequel est l'œuvre de Patafix! :



dimanche 5 septembre 2010

Avant l'heure, c'est pas l'heure.



Nous avons été réveillés pendant notre sieste. C'est extrêmement déplaisant d'être réveillé pendant la sieste, voyez-vous, car pendant la sieste on dort, et quand on est réveillé on dort moins bien.



Alors nous nous sommes précipités à la fenêtre pour voir qui appelait ainsi, au mépris de la qualité de notre repos postprandial. Patafix! a poussé sa tête dans l'entrebaillement du volet, et j'ai regretté amèrement de ne pas être de l'autre côté avec mon appareil photo.



Et qui était donc l'importun briseur de songes ? Léo-l'élégant ! Il rentrait de vacances et voulait renouer quelques contacts sociaux avec le voisinage, afin de démarrer l'année de la bonne patte.




Patafix!, n'en ayant pas fini avec Morphée, lui a fait savoir que la sieste était sacrée, qu'il devrait le savoir, et que s'il voulait rester ami, il devrait dorénavant respecter des horaires de visite décents, et qu'il n'avait qu'à repasser vers 3 ou 4 heures du matin, qu'ils iraient taquiner le mulot de concert. Et que non mais je t'en ficherai moi. Alors Léo est reparti.